Dans le cadre de la Journée nationale de la Femme nigérienne, l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC/section du Niger) a procédé en 2012 à la cérémonie officielle de signature de la »Charte pour l’amélioration de l’image de la femme dans les médias au Niger ». Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou avait indiqué que »c’est un hommage que la Nation rend ainsi à la femme nigérienne en tant qu’actrice majeure de la vie sociale, économique, politique et culturelle de notre pays. Cet hommage est également mérité au regard des défis que la femme nigérienne doit relever, des combats qu’elle doit livrer et des acquis dont elle peut se prévaloir dans de nombreux domaines »..
L’Episode 24 de la saison 3 du Journal Rappé est présenté par Moona & Toussa Feat Queen Biz, O.M.G, MAMY, ANTA, Fatim, Zeïn X. Des femmes artistes traitent des sujets exclusivement féminins sur un flow extraordinaire.
Des graffeuses ont été suivies sur la création un graff géant dans les rues de Dakar pour représenter la féminité.
Atelier de formation des OSC de femmes aux stratégies média au Mali.
L’espace médiatique malien est marqué par une masculinisation très importante aussi bien dans la gestion que dans le contenu des médias. Selon une étude réalisée du 15 mai au 15 juin 2011, par l’IPAO, les femmes sont peu entendues dans les médias maliens. Pendant la période couverte, les organes de presse sélectionnés (une dizaine de journaux) ont publié cumulativement 4605 articles. Seulement 733 articles ont traité de sujets relatifs aux femmes ou ont parlé d’elles, soit 15,92%. L’espace rédactionnel dédié aux hommes est de l’ordre de 84,08%. Dans les différents articles publiés, les femmes font beaucoup plus partie du « décor » de l’évènement. Cet état de fait étouffe les voix et les actions des femmes au Mali.
A côté de la pauvreté des lignes éditoriales des médias traditionnels, une des explications à cette invisibilité des femmes dans les médias est que celles-ci ne maîtrisent pas suffisamment les moyens de communication. Elles sont plutôt mal informées sur les modes de fonctionnement, les logiques éditoriales et les contraintes (techniques et financières) des médias. Elles ne peuvent donc pas exercer sur ceux-ci une influence qui leur permettrait non seulement d’y obtenir des espaces d’expression, mais aussi d’y trouver une information plus pertinente au regard de leurs besoins, et qui rende justice à leurs rôles, économiques et sociaux.
Il est donc crucial de renforcer les capacités des ces OSC de femmes maliennes à interagir avec les médias et ceci par une formation en stratégie média.
Pour approfondir
Rôle et place des femmes dans les partis politiques : Un engagement à rude épreuve. Lire l’article ici
People actu
En juin 2016, la rappeuse sénégalaise Ramatoulaye Diallo, alias Déesse Major, a été maintenue en détention pendant trois jours et inculpée d’« attentat à la pudeur et atteinte aux bonnes mœurs » en raison de ses choix vestimentaires dans des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux. Toutes les charges retenues contre elle ont été abandonnées et elle a été remise en liberté.